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Le dandysme...
Le dandysme, considéré comme la pratique d’un raffinement et d’une élégance dans l’habit, les manières et l’esprit, surgit comme un style de vie des élites hommes – car il s’agit d’un monde d’hommes – de la société anglaise à l’aube du XIXesiècle.
Son arrivée en France coïncide avec la Restauration et le retour des émigrés monarchistes après 1815. Dès 1816, le roi des dandys anglais George Brummell vit à Caen où il devient pour un temps consul.
Le dandy veut creuser des écarts avec le reste de la société. Il est le fruit d'une certaine « anglomanie » et a été notamment porté par Oscar Wilde, Théophile Gauthier, et bien sûr Baudelaire.
L'invention de Brummell
En rupture avec la tradition d'élégance incarnée en Angleterre par les Beaux sur la scène de la Restauration autour de Charles II, le premier dandysme, celui de Brummell, apparaît comme l'invention d'un personnage absolument original, irréductible au courtisan ou à l'honnête homme.
Favori du prince de Galles puis tombé en disgrâce, il est parfois présenté comme un parvenu qui se serait imposé à l'aristocratie anglaise par son élégance et son esprit.
Dans les premières années du XIXe siècle, Brummell règne sur la bonne société et impose une mode vestimentaire d'une grande rigueur et d'une extrême sobriété, répondant au principe que « pour être bien mis, il ne faut pas être remarqué ».
Pas ordinaire !
Le dandysme tente de transformer toute sa \nvie en œuvre d'art. Il aime ce qui est noble et raffiné. Il a le goût du « cultivé », du fabriqué, de l'artifice.
C'est un personnage distingué qui cherche à se distinguer de l'ordinaire.
A une époque de nivellement égalitaire, d'uniformisation, de « standardisation », le dandysme prône l'affirmation du singulier, l'éloge de l'individuel.
France : 3 noms et 3 dates
La critique littéraire mentionne trois noms \net trois dates : Honoré de Balzac (1833), Jules Amédée Barbey d’Aurevilly(1845) et Charles Baudelaire (1863).
L’influence de la personnalité de Brummell est d’abord très présente chez Balzac et d’Aurevilly pour finalement arriver à la réflexion de Baudelaire qui voit dans le dandysme « le dernier éclat d’héroïsme dans les décadences » et, dans les dandys, « une espèce de nouvelle aristocratie » de l’époque moderne.
Le dandy se pose comme héros qui se dissocie de l'époque tout en insistant sur sa propre modernité.
Un sexe intellectuel indécis...
Face à l’éclosion de la mode féminine, le dandy souligne le caractère irréductible de son être au logos phallocentrique en exhibant sa virilité. Toutefois, le dandysme est un monde d’hommes et, assez souvent d’hommes qui aiment les hommes : Oscar Wilde, Jean Cocteau...
La sexualité du dandy est ambiguë, ce qui rajoute à son mystère. La sensibilité du dandy fait que le salon, ce monde féminin, fut un endroit privilégié pour le dandysme.
Pour Jules Barbey, le dandy est « d'un sexe intellectuel indécis ». Froid et artificiel, le dandy prétend s'opposer aux femmes, « ces dramatiques machines à larmes ». De l'autre côté, comme les femmes, le dandy cherche à paraître :« Un Dandy est femme par certains côtés ».
Le regard de l'autre
Le dandy prône l'irréductibilité de l'individu : « le besoin ardent de se faire une originalité », comme le dit Baudelaire. Sa dimension pittoresque l’inscrit comme spectacle où il expose sa belle individualité sculptée par soi-même.
Le regard de l’autre devient alors essentiel et existentiel puisqu’il construit le dandy.
La figure du dandy devient alors complexe et charmante (le je-ne-sais-quoi de Baltasar Gracian), mystérieuse et secrète (influence de la tradition romantique).
Le néo-dandysme
Si le néo-dandy ne passe plus quatre heures à s’habiller le matin, ce n’est pas tant parce qu’il n’en a plus le temps que parce qu’il sait instinctivement ce qui lui va. Car aujourd’hui comme hier, le dandy est le directeur artistique de sa propre existence.
Dans sa tenue comme dans son existence. A la différence des grands dandys historiques, il cultive l’art de la tolérance, intelligence moderne née de la mondialisation, conscient que ce qui paraît aujourd’hui déplacé peut parfaitement devenir la norme demain, et cultive son esprit autant que sa mise.
Démonstration brillante, s’il en fallait une, que l’allure est un tout, et que sans le contenu l’enveloppe est décidément légère.
Une oeuvre d'art...
L’objet du dandy est soi-même, il élit son corps comme œuvre d’art pour y trouver le sens de sa propre existence. Le dandy devient artiste puisque son objet est de faire de sa vie une belle œuvre.
Le dandysme témoigne d’une volonté d’accorder une dimension esthétique à l’être. Le dandy est celui qui construit son existence ; c’est ce qui plaît au philosophe Michel Onfray pour qui l’essence du dandysme est la rébellion perpétuelle, le refus du grégarisme, l’éloge de l’individu, l’insoumission permanente.
Le dandy pratique le culte de soi-même qui caractérise les individualités fortes de leurs potentialités, soucieuses de produire un style là où triomphe, a priori, le chaos.
Citations
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Texte
Le dandysme par Michel Onfray...
Marque page : Le dandysme, la création de soi.
Présentation d'un livre sur le Dandysme...
Coco Chanel, la déesse du dadysme Baudelairien...
Extrait du film Oscar Wilde, de Brian Gilbert, sorti en 1998.
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