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C'est quoi ?
En 1974, le sociologue américain David Phillips forgea l'expression « effet Werther » pour qualifier ce phénomène de psychologie sociale selon lequel la médiatisation d'un suicide entraînerait, par contagion, une vague de suicides dans la population : vague réduite mais significative.
Lors de la médiatisation, le suicide apparaîtrait comme une solution parmi d'autres, à une série de problèmes personnels, et serait en quelque sorte « légitimé » par les médias.
Le suicide de Marilyn Monroe ou, en 1994, de Kurt Cobain sont deux exemples bien connus à l'origine d'un effet Werther.
Origine du nom...
Le terme Werther fait ici référence a un roman, « Les Souffrances du jeune Werther », ayant suscité à sa parution un succès phénoménal et accusé d'être à l'origine d'une vague de suicide en Europe.
Dans ce roman épistolaire de Goethe, le jeune héros se tire une balle dans la tête en raison d’un amour impossible.
Goethe lui-même déclara à ce propos : « L'effet de ce petit livre fut grand, monstrueux même, mais surtout parce qu'il est arrivé au bon moment ».
Données scientifiques et chiffres
En effet, le sociologue David Phillips a étudié les statistiques relatives aux suicides aux Etats-Unis dans les années 1947 et 1968.
Il a démontré qu’il existait un lien entre la publicité faite autour d’une histoire de suicide et le nombre de personne qui mettait fin à leur existence peu de temps après la diffusion de ce fait.
En effet, dans les deux mois qui suivait la diffusion du suicide d’une personnalité connue et respectée du public, il comptait en moyenne 58 suicides de plus que d’ordinaire.
C’est ce que l’on appelle « l’ Effet Werther ».
Explication du phénomène
David Phillips explique ce phénomène surprenant par le phénomène d’imitation. Certains individus en mal de vivre décideraient que le suicide est, pour eux aussi, une bonne solution.
Tout se passe comme si les obstacles personnels ou moraux, qui les empêchaient de mettre à exécution cette issue tragique, étaient alors désinhibés.
L’effet Werther a depuis été retrouvé et vérifié. Cela pose le problème de la médiatisation faite autour des suicides de personnalités.
Faits surprenants
Le psychologue social Robert Cialdini s’est aperçu d’une chose encore plus surprenante au niveau des statistiques. Il semble qu’après la médiatisation d’un cas de suicide sensationnel, le nombre de crash d’avion de ligne ou privés augmente de près de mille pour cent et l'on constate de la même manière une montée en flèche des accidents de la route.
En fait, pour ce qui est des accidents mortels, ils se multiplient seulement dans les régions où l’annonce du suicide a fait l’objet d’une importante médiatisation. Ainsi, plus la médiatisation (télévision, journaux…) est forte, plus l’augmentation du nombre d’accident est élevée.
Qu’il s’agisse du pilote d’avion qui ne respecte pas les instructions de la tour de contrôle ou du conducteur de voiture qui double sans prudence ou encore du passager qui gêne le conducteur, tous ces constats relèvent, selon l’auteur, d’une même explication générale qui n’est autre que la preuve sociale.
Preuve sociale
La preuve sociale est une forme de Persuasion qui provoque une adhésion automatique et donc non réfléchit de la part des individus.
Le principe de la preuve sociale veut que les gens déterminent le bien fondé de leur comportement en regardant ce que font les autres. Souvent sans gravité, il peut, avoir des effets pervers.
Les gens qui se donnent la mort directement ou dans un accident déterminent leur comportement à partir des actes d’autres personnes, comme eux, en difficulté. La similarité est un facteur essentiel dans le comportement d’imitation.
En fait, le principe de la preuve sociale fonctionne très bien si deux conditions sont réunies :\n. Lorsque l’on observe le comportement des gens qui nous sont semblables d’une part\n. et lorsque nous nous trouvons dans un état d’incertitude d’autre part.
La preuve par l'exemple
Pour prendre un exemple simple, si on se trouve dans un supermarché pour acheter de la lessive et que l’on se retrouve dans un grand rayon avec une multitude de produits différents et que l’on ne sait lequel choisir. Il y a de fortes chances pour que l’on suive le choix d’un client qui a pris tel produit plutôt qu’un autre.
Ainsi, un individu qui apprend la nouvelle du suicide d’une personnalité se sent proche d’elle dans la mesure où, comme elle, il se sent en difficulté. Phillips a par ailleurs montré que l’âge entre le suicidé et la future victime sont fortement corrélés.
D'autres recherches de Phillips semblent démontrer que la médiatisation d’actes de violence stimulerait les homicides imitatifs.
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Texte
Le suicide dans les médias...
SUICIDE EN FRANCE ~ LE POIDS DU SILENCE !
Pour détendre l'atmosphère...
Le magasin des Suicides Bande Annonce...
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