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Jiddu Krishnamurti
La vérité est pour cet inclassable et virulent philosophe indien « un pays sans chemin », une vision intime, en élaboration perpétuelle, qu’il ne prétend ni détenir ni transmettre.
Pour Jiddu Krishnamurti (1895-1986) dès que vous suivez quelqu’un, vous cessez de suivre la vérité. Chacun doit devenir « son propre maître et sa propre lumière » et se débarrasser des intermédiaires, de sa crédulité ou des idées préconçues.
Il en appel à faire « une révolution silencieuse » : la connaissance de soi et le dépassement de la peur, pour s’ouvrir à la réalité de « ce qui est », seule voie d’accès à la dimension sacrée de la vie.
Après l'Inde, il s’installe en Californie et durant plus de cinquante ans, il parcourut le monde, animant des cycles de conférences suivies par des milliers de personnes.
Immobilité de l'esprit
S’il ne donne jamais sa propre méthode de méditation, Krishnamurti explique comment voir, en solitaire, la vérité.
« Savez-vous ce que signifie : regarder un arbre et n’avoir aucune pensée, aucun souvenir interférant avec votre observation, vos sensations, votre sensibilité, votre état nerveux dans ce moment d’attention, de sorte qu’il y ait seulement l’arbre et non vous qui regardez cet arbre ? » Alors l’observateur est aboli.
Dans cette immobilité de l’esprit, « la vérité peut entrer en existence ». Cet état est pour lui création, un espace sans bornes, qui bruisse de « l’extraordinaire énergie de l’univers »
Dépouillement
« Savoir » au sens où l’entend Krishnamurti, c’est « se dénuder complètement, se dépouiller des accumulations du passé et aborder la provocation [de la vie] à la façon d’un être neuf. »
C’est se libérer de la pensée, qui est une réaction de la mémoire visant essentiellement à répéter un schéma connu, rassurant.
Sous cet angle paradoxal, la pensée n’est, pour lui, jamais intelligente.
A la source des peurs
Il s'agit de faire la différence entre l'idée de la peur, l'abstraction sous la forme du mot peur, et la peur réelle. Le fait, c'est la peur réelle, et non sa forme abstraite. Si l'on ne peut s'écarter de l'abstraction, alors on peut affronter le fait. Mais si l'un et l'autre restent indissociablement liés, cela donne lieu à un conflit entre eux.
La peur est semblable à un grand arbre aux branches innombrables ; ce n’est pas bon de couper seulement les branches.
Il faut aller à la source de la peur, l'observer sans penser, sans intermédiaire, sans écran, sans jugement. Juste l'observer et alors la peur disparaît...
Voyons 3 sources de peur : la comparaison, le désir et le temps...
Comparaison
La comparaison est une des causes de la peur, se comparer avec un autre, ou se comparer à ce que l’on a été et à ce que l’on voudrait être. Le mouvement de comparaison c’est le conformisme, l’imitation, l’adaptation ; c’est une des sources de la peur.
A-t-on jamais essayé de ne jamais se comparer avec un autre que ce soit physiquement ou psychologiquement ? Quand on ne se compare pas, alors on ne devient pas. Religieusement ou socialement, on veut toujours devenir quelque chose. Dans cette volonté, dans ce désir de devenir, il y a la comparaison.
Vivre sans comparaison, c’est la chose extraordinaire qui arrive quand on n’a pas de mesure. Tant que l’on mesure psychologiquement, la peur est inévitable parce que l’on lutte toujours et que la réussite n’est pas assurée.
Désir
Le désir va inévitablement de pair avec le conflit, la compétition et la lutte. Donc, il est important de découvrir ce qu’est le désir.
Nous sommes devenus esclaves des explications, mais le mot n’est pas la chose. L’explication n’a aucune valeur tant que l’on ne voit pas et que l'on ne ressent pas réellement par soi-même. Le désir provient de la sensation. La sensation, c’est le contact, la vision. Le désir naît au moment où la pensée crée l’image.
Avez-vous déjà observé un coucher de soleil et le mouvement de la mer, avec tous vos sens ? Quand vous observez avec tous vos sens, il n’y a pas de centre à partir duquel vous observez. Tandis que si vous cultivez seulement un ou deux sens, il y a fragmentation. Là où il y a fragmentation, il y a la structure du « moi ». En observant le désir, en tant que facteur de la peur, voyez comment la pensée survient et crée l’image.
Temps psychologique
Le temps psychologique, pas celui qui passe (hier, aujourd'hui ou demain), est un des facteurs les plus importants de la peur. Ce qui existe, « ce qui est », c’est le temps présent, ce que vous êtes au moment où je vous parle et non celui que vous désirez devenir. Si vous niez ce que vous êtes maintenant, et que vous vous projetez dans un futur que vous n'êtes pas encore, vous ajournez la réalité (observable ici et maintenant) et vous créez du temps. « Ce qui est » n’a pas de temps, pour le comprendre il faut seulement une observation complète.
La pensée est temps, elle est née de l’expérience et du savoir, qui sont inséparables du temps et du passé. Notre action s’appuyant sur le savoir, et donc sur le temps, l’homme est en permanence l’esclave du passé. La pensée étant toujours limitée, nous vivons constamment dans l’effort et le conflit. Il n’y a pas d’évolution psychologique.
Apprendre sans peur
L’école est « un moule mortifère » axé sur le passé, la spécialisation, la compétition et l’autorité.
A cette critique, Krishnamurti a apporté une réponse concrète : la création de quatre écoles à travers le monde, où sont enseignées aussi bien la connaissance de soi que les mathématiques. Elles s’attachent à éduquer et à enseigner du savoir, sans autorité ni peur : « Dès qu’il y a crainte, vous cessez d’apprendre vraiment. » La peur abrutit le cerveau, « empêche l’épanouissement de l’esprit et de la bonté...
Accumuler des connaissances vous rend mécanique, mais apprendre permet à l’esprit d’être plein de spontanéité, de jeunesse, de subtilité. »
Savoir aimer
Pour Krishnamurti, « l’amour n’est pas la sensation. L’amour n’est ni le plaisir, ni le désir, ni son assouvissement. L’amour n’est ni la jalousie ni la haine.
L’amour sait être généreux, compatissant, plein de tact. Pourtant, ces qualités ne sont pas l’amour. Il faut, pour y accéder, être extrêmement sensible à la beauté. Il ne s’agit pas de la beauté d’une femme, d’un homme...
La beauté dont je parle existe là où l’ego n’est point. Cette beauté, cet amour, cette vérité, c’est la plus haute forme d’intelligence… »
Cessation de la peur
La comparaison, avec toute sa complexité, le désir et le temps, sont des éléments de la peur très profondément enracinée.
Observer le mouvement de la peur en soi-même, en examiner toute la complexité les ramifications et rester complètement avec elle, sans un mouvement de pensée, c’est la fin totale de la peur.
En effet, pendant que vous observez (sans penser, immobilité de l'esprit), complètement, la peur cesse, alors l’esprit humain n’est plus prisonnier du mouvement de la peur. S’il y a une peur quelconque, l’esprit est en désordre, déformé et par conséquent il n’a pas de clarté. Et il doit y avoir de la clarté pour permettre à ce qui est éternel d’exister.
Quête de vérité
Krishnamurti prône la vigilance, la prise de risque, la remise en question, individuelle et permanente et fuit les dogmes, modèles, certitudes de toutes obédiences. Pour lui, « La vérité n’a pas de sentier, et c’est cela sa beauté : elle est vivante... ».
Pour y accéder, il suffit de porter l’attention la plus vive à notre présent, notre banalité quotidienne. « L’ignorance, c’est de ne pas se connaître soi-même profondément ; et vous ne pouvez pas vous connaître si vous êtes incapables de vous regarder, de vous voir tels que vous êtes, maintenant, sans déformation, sans désir de changer.
Dès cet instant, ce que vous verrez sera transformé, parce que la distance entre l’observateur et la chose observée ayant disparu, il n’y a plus de conflits. »
Sans chemin
« La Vérité est un pays sans chemin », nulle organisation, croyance, nul dogme, prêtre ou rituel, aucun savoir philosophique, aucune technique psychologique ne permet à l’homme de s’en approcher. L'Homme doit la découvrir dans le miroir de la relation, par la compréhension du contenu de son propre esprit, par l’observation et non par l’analyse introspective ou la dissection mentale.
L’homme a édifié en lui une barrière de sécurité faite d’images - religieuses, politiques, personnelles. Elles prennent vie sous forme de symboles, d’idées et de croyances.
Le poids de ces images opprime la pensée de l’homme, ses relations, sa vie de tous les jours. Ces images sont les racines de nos problèmes, car elles séparent l’homme de l’homme. Sa perception de la vie est pétrie de concepts arrêtés d’avance.
Citations de Jiddu Krishnamurti
Indice n°14
TexteIndice n°15
Indice n°16
Indice n°17
juste pour détendre un peu l'atmosphère... et parce que j'aime bien...
Krishnamurti - Comment venir à bout de la peur...
Krishnamurti, Comment en finir avec la peur ?
Krishnamurti - L'esprit humain peut-il se libérer totalement de la peur ?
Documentaire ARTE : Neurosciences - En finir avec la peur...
Mort de Peur !!!
(Juste pour rire)
Rien à signaler.
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Bon voyage ! |