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Il est interdit d'interdire
Il est interdit d'interdire est un slogan de Mai 68. à l'origine une boutade de Jean Yanne, la phrase devient rapidement l'une des plus emblématiques de l'époque.
Scandé ou écrit sur les murs « Il est interdit d'interdire » reste avec « CRS=SS » et « Sous les pavés, la plage », l'un des slogans soixante-huitards les plus connus.
Empreinte d'anti-autoritarisme la formule continue de résumer l'esprit de Mai 68.
Slogans de l'époque !
Mai 68 : moment d'illusion révolutionnaire utopique de transformation radicale de la vie et du monde.
Les grandes figures...
Il n'y a pas eu à proprement parler de « figures de proue » du mouvement qui est demeuré « multiforme » et sans organisation centralisée.
Certains sont cependant devenus, a posteriori, des emblèmes du mouvement même si leurs discours, singuliers, ne sauraient résumer la diversité d'opinions qui existaient au sein des masses et si, pour certains, ce discours postérieur a parfois consisté à réécrire les événements.
Parmi eux, Serge July, Daniel Cohn-Bendit, Jacques Sauvageot, Alain Geismar, Jean-Paul Sartre, Alain Krivine, Jean-Luc Godard, Romain Goupil, Jakie Le Katangais.
Mai 68 ?
On désigne par le nom de Mai 68 un ensemble de mouvements et manifestations survenus en France, en mai-juin 1968.
Ces événements constituent une période et l'une des ruptures marquantes de l'histoire contemporaine française, caractérisés par une vaste révolte spontanée, de nature à la fois culturelle, sociale et politique, dirigée contre la société traditionnelle, le capitalisme, l'impérialisme et, plus immédiatement, contre le pouvoir gaulliste en place.
Enclenchée par une révolte de la jeunesse étudiante parisienne, puis gagnant le monde ouvrier et pratiquement toutes les catégories de population sur l'ensemble du territoire, elle reste le plus important mouvement social de l'histoire de France du xxe siècle.
Les phases en bref
Les historiens divisent classiquement le déroulement de Mai 68 en trois phases :
. une « période étudiante » du 3 au 13 mai (le 13 mai est la date de la grande grève qui a mobilisé tous les secteurs),
. une « période sociale » du 13 au 27 mai (la date des accords de Grenelle),
. et une « période politique » du 27 mai au 30 juin (date des élections législatives).
Début du mouvement
Le 2 mai 1968, une journée « anti-impérialiste » est organisée à l'université de Nanterre, conduisant notamment à l'interruption d'un cours de René Rémond.
Le doyen Pierre Grappin décide alors la fermeture administrative de la faculté, ce qui provoque la diffusion du mouvement de contestation, dès le lendemain, au Quartier latin et à la Sorbonne, et le début, proprement dit, de Mai 68.
Le mouvement est porteur d'un idéal politique très libertaire au sens des libertés individuelles et très critique vis-à-vis de la société de consommation, de l'autoritarisme, de l'impérialisme. Il joue aussi de thèmes touchant à la vie de tous les jours, comme par exemple le droit d'accès pour les garçons aux résidences universitaires des filles.
Le basculement
La nuit du 24 mai a pris un tour insurrectionnel et la situation dérape. Le PCF, par l'intermédiaire des syndicats, accueille avec bienveillance la proposition de Pompidou de concertation.
Les accords de Grenelle, négociés entre Georges Pompidou, le patronat et les syndicats, laissent croire un moment à la reprise du travail en échange d'une fournée d'acquis sociaux. Les acquis envisagés dans les accords de Grenelle sont sans précédent depuis la Libération.
Avec cet accord, le gouvernement perd une part de légitimité aux yeux de la population. Ainsi, après les accords syndicaux, la situation prend une tournure véritablement politique. La rue et l’opposition attendent que le général se retire. C'est justement ce 29 mai, qu'au plus fort de la contestation et du désarroi, de Gaulle disparaît pendant plusieurs heures, à la surprise générale...
Départ vers Baden-Baden...
Le 29 mai, De Gaulle disparaît soudainement, sans prévenir son Premier ministre. Il s’est envolé en Allemagne, dans la base militaire française de Baden-Baden. Pendant qu’il s’entretient avec le général Massu, certainement pour s’assurer du soutien de l’armée, la France ressent avec angoisse la possibilité d’une vacance du pouvoir.
Revenu, il prononce le lendemain vers 16 heures une allocution courte mais ferme : il dissout l’Assemblée nationale, mais il ne se retirera pas. Refusant de céder, il demande aux Français de lui exprimer leur soutien et leur attachement au régime. A 17h30, une grande manifestation débute à Paris, rivalisant de par son ampleur à celle du 13 mai.
Fin du mouvement
Suite à la dissolution de l'assemblée, les législatives sont fixées au 23 et 30 juin. Poursuivant sur le registre du risque de chaos politique et de la menace communiste, De Gaulle débaptise son parti pour lui donner le nom « d’Union pour la défense de la République ».
La sympathie de l’opinion pour les manifestants a tourné à la lassitude et à l’angoisse. Les Français expriment alors dans les urnes leur attachement au régime et à leur président : l’UDR sort renforcée et obtient une majorité écrasante. Les événements de Mai 68 sont terminés.
Référendum et retrait de De Gaulle
De fait, cette victoire de De Gaulle est de courte durée. Dès le 10 juillet, il remplace Pompidou à la tête du gouvernement par Couve de Murville, lui reprochant indirectement son efficacité lors des Accords de Grenelle.
Soucieux de renforcer la légitimité de son pouvoir, De Gaulle propose l’année suivante une réforme sur le statut du Sénat et sur la régionalisation.
Optant pour le référendum, il fait de ce scrutin un véritable plébiscite : si son projet est rejeté, il quittera la tête du pays.
Le 27 avril 1969, le non l’emporte avec 52% des suffrages. De Gaulle assume alors ses engagements et se retire.
L'après 68 : Mutations profondes...
. La Cinquième République garde longtemps en mémoire les événements de mai 68, perçus comme le catalyseur de mutations profondes de la société française.Indice n°12
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Texte
Florilège d'affiche de Mai 68 pour se mettre dans l'ambiance !
Les causes de MAI 68... et ses débuts...
Pour réviser le processus de mondialisation et les questionnements clés...
Malaise social en Mai 68 : les ouvriers se plaignent de leurs conditions...
Mai 68 : les débuts, Paris en mai... (partie 1/4)
La contestation, les faits, le récit, l'amplification, la nuit des barricades, appel à la grève général des syndicats...
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Mai 68 : La France face à son drame... (partie 2/4)
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Discours TV du général De Gaulle du 24 mai 1968...
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