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Le saviez-vous ?
Etant donné l'état actuel de l'agriculture dans le monde, on pourrait nourrir 12 milliards d'individus sans difficulté. Pour le dire autrement, tout enfant qui meurt actuellement de faim est, en réalité, assassiné (Jean Ziegler)
Spéculation !
Les marchés agricoles et alimentaires se financiarisent de manière spectaculaire. Les spéculateurs financiers occupent aujourd'hui 65% de ce marché ; tandis que les producteurs et commerçants physiques en constituent seulement 35%.
Cette spéculation participe à l'augmentation de la volatilité et de la hausse tendancielle des prix des denrées avec les conséquences dramatiques que l'on connaît pour les populations les plus vulnérables.
De nombreux rapports montrent que Les banques et autres acteurs de la finance privée en Europe et aux états Unis (compagnies d'assurances et fonds de pension notamment) aggravent la faim et la pauvreté dans le monde en spéculant sur les denrées alimentaires et en finançant les accaparements de terre dans les pays les plus pauvres.
Spéculation (suite 1)
Spéculation (suite 2)
2006
Les matières agricoles sont devenues la cible privilégiée des spéculateurs après l'explosion de la bulle immobilière aux états Unis à partir de 2006 : banquiers et traders ont retiré des milliards de dollars qu'ils avaient placés dans l'immobilier pour les investir notamment dans les marchés financiers alimentaires.
Considérés comme rentables par les spéculateurs, ils financiarisent massivement, et entraînent régulièrement des pics de prix alimentaires tels que ceux qu’on a pu observer en 2008, 2010 et 2012.
Entre février 2005 et février 2008, les prix alimentaires ont augmenté de 83%, enregistrant des hausses records de 191% pour des denrées de base comme le blé.
Ces violentes fluctuations des prix touchent sévèrement les ménages les plus pauvres des pays du Sud, qui peuvent consacrer jusqu’à 75% de leur budget à l’alimentation.
2006 (suite)
Le don n'est pas une solution (suite)
. Au niveau national, les dispositifs de redistribution peuvent aider à pallier des pénuries locales, mais au niveau international, envoyer des surplus de nourriture à un pays affamé n’est pas une vraie solution.
. Tout d’abord, ils n’ont souvent pas les infrastructures de stockages nécessaires pour recevoir de telles donations, et encore moins pour les distribuer. Ainsi, par exemple, l’absence de réseaux réfrigérés rend inenvisageable d’envoyer des denrées périssables aux gens qui en ont besoin.
. En outre, selon différents analystes et experts, les donations des riches pays du Nord peuvent aggraver le problème, en sapant l’économie locale, modifier l'alimentation des population locale vers des produits uniquement disponibles par l'importation...négligeant au fil du temps les cultures locales et dans les cas extrêmes, comme par exemple les régions dévastées par la guerre, les dons peuvent entraîner la perte des compétences agricoles.
2008, émeutes de la faim
Les investissements spéculatifs massifs sur les matières premières agricoles à partir de 2006 ont conduit à une augmentation brutale des prix et aux émeutes de la faim en 2008 qui ont secoué l'Egypte, le Maroc, l'Indonésie, les Philippines, Haïti – où elles ont fait au moins cinq morts et abouti à la chute du gouvernement -, ainsi que plusieurs pays africains : Nigeria, Cameroun, Côte d'Ivoire, Mozambique, Mauritanie, Sénégal, Burkina Faso.
Selon la FAO (Organisation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture), les échanges de denrées alimentaires représentent 1.000 milliards de dollars en 2010, revenant quasiment à leur niveau de 2008 (1.030 milliards), l'année des émeutes de la faim.
. L'indice des prix agricoles est en février 2011 à 231 points sur l'index établi par la FAO.
. L'indice des prix agricoles était en juin 2008 à 213,5 points sur ce même index de la FAO, au moment des émeutes de la faim.
2015, en France
2015, les résultats d'une nouvelle étude menée par Oxfam France montrent que trois groupes bancaires français proposent toujours à leurs clients des outils permettant de spéculer sur les prix des matières premières agricoles : la BNP Paribas, la Société Générale et le groupe BPCE (Caisse d’épargne et Banque Populaire), via Natixis.
Au final, le montant total des fonds gérés par les banques françaises et exposés aux matières premières agricoles s’élève aujourd’hui à au moins 3 561 millions d’euros, dans un secteur où l’opacité reste la règle.
La Société Générale est aujourd’hui la banque française qui spécule le plus sur la faim !
Excédent alimentaire !
Chaque jour, environ une personne sur six dans le monde souffre de la faim.
Les catastrophes naturelles ont leur part de responsabilité, mais le manque de solidarité internationale sur le transfert des techniques agricoles, la corruption, la guerre et le manque d'institutions démocratiques sont les vrais coupables de l'affaire.
Près d’un milliard de personnes iront au lit avec le ventre creux ce soir alors que la planète produit l’équivalent d’environ 2800 calories par personne et par jour à l’échelle mondiale – plus qu’il n’en faut pour que tout le monde mange, d’après de récentes estimations de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE).
Excédant alimentaire (suite)
Le don n'est pas une solution
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, envoyer de la nourriture, n’aide pas à éviter la faim...
. Il vaut mieux, transférer une expertise agricole que des sacs de grain.
Les pays en développement ont besoin de connaissances pour produire des semis, des fertilisants, des pesticides, des outils, des tracteurs et des moyens de transport qui leur permettront de produire le type de nourriture adapté aux besoins et aux caractéristiques géographiques de leur région.
Causes !
De nombreuses causes sont à l'origine de la faim dans le monde et de l'augmentation des prix alimentaires ! En voici une petite liste non exhaustive :
. Le spéculation sur le marché des matières agricoles : hausse artificielle des prix
. L'augmentation de la population mondiale : besoins accrus
. Accaparements des terres dans les pays les plus pauvres par les banques et les spéculateurs : privation des moyens de travail et de revenu.
. Les barrières commerciales des pays : les tarifs douaniers découragent les agriculteurs des marchés émergents d’évoluer vers des cultures plus spécialisées, à plus forte valeur ajoutée, pour l’export.
Causes ! (suite)
. Les subventions accordés aux agriculteurs des pays développés rendent plus difficiles pour les pays pauvres de tirer des revenus de leur agriculture : concurrence déloyale
. Une chaîne d’approvisionnement trop tendue contribuant (pas assez d’installations de stockage (voir la politique de réduction des coûts menée par le FMI depuis 1970) : restriction budgétaire
. Utilisation de céréales pour les biocarburants : détournement du marché, tension des marchés\n\n. Hausse de la consommation et du niveau de vie : demande accrue, par exemple en Chine, augmentation de la consommation de viande...
. Manques d'expertises agricoles et de matériels : faibles rendements...
. ...
Indice n°14
TexteIndice n°15
TexteIndice n°16
TexteIndice n°17
TexteIndice n°18
TexteIndice n°19
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TexteIndice n°22
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TexteIndice n°25
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TexteIndice n°28
TexteIndice n°29
TexteIndice n°30
Texte
La bourse ou la faim ?
Investir ou spéculer ?
Cette petite animation explique le lien entre spéculation sur matières premieres et hausse des prix de l'energie et alimentaires.
Comprendre la crise alimentaire !
Les pays en développement subissent de plein fouet l'explosion des prix agricoles mondiaux. En avril, plusieurs émeutes ont éclaté à Port-au-Prince, Abidjan, au Caire...
Antoine de Ravignan, journaliste à Alternatives Economiques analyses les causes et les enjeux de cette crise alimentaire.
Crise alimentaire et spéculation boursière - Zapping
Extrait tiré du zapping 2008 montre les liens entre la spéculation boursière sur les matières premières et la crise alimentaire mondiale.
Biocarburants : une menace pour la marché alimentaire mondial ?
Hubert Cochet : Achats et locations de terres sur la planète, état des lieux... (A voir !)
Partout dans le monde, de vastes étendues de terres sont régulièrement achetées ou louées à long terme aux pays en développement par des gouvernements ou des entreprises transnationales.
Spot PUB !
On ne joue pas avec la nourriture !
Rien à signaler.
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Bon voyage ! |