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3 h 47 en France
Les foyers français ont passé pas moins de 3h 47 par jour devant leur écran (soit 59 jours par an), selon la société Médiamétrie qui analyse et mesure les comportements du public.
Une durée de visionnage en progression de 15 minutes entre 2010 et 2011. A noter que pour la première fois, Médiamétrie a pris en compte la consommation différée de la télévision avec les enregistrements.
Des chiffres en hausse : les enfants entre 4 et 14 ans regardent quotidiennement la télévision 2h18, les jeunes -15/34ans- la regardent 2h45 et ce sont les plus de 50 ans qui battent les records en la regardant 4h59 par jour !
Temps de télé d'ailleurs...
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, avec le développement d'Internet, les gens se détourneraient du petit écran.
Un adulte américain d'âge moyen (tout comme les japonais) passe trente heures par semaine devant la télévision -soit 4h30 par jour- alors qu'il ne passe « que » 18 heures par mois sur Internet : La télévision est encore le canal le plus utilisé des médias».
Les Britanniques, eux, en 2010, passaient 4h18 devant le petit écran soit une hausse de 22 minutes par rapport à l'année précédente.
Nota : Entre 2007 et 2011, on constate une baisse du nombre d'heures passées à regarder la télévision offline et une hausse pour ce qui concerne la télévision en ligne.
Dangers
La télévision n'est pas sans risque... Sans être alarmiste, de nombreuses études mettent en évidence la relation entre le temps d'exposition au petit écran et les risques pour notre santé...
Pêle-mêle, voici ce que risque un télé-spectateur moyen : Mortalité précoce, troubles cognitifs, troubles du sommeil, diminution des rapports sexuels, risque d'infarctus et d'obésité, augmentation des actes violents, augmentation de l'alcoolémie et du tabagisme...
Suivez les petits carrés pour plus de détail...
Troubles cognitifs
C’est irrémédiable, plus on regarde la télévision pendant l’enfance, plus on a de risque de souffrir de troubles attentionnels à l'âge adulte : le cerveau est câblé pour réagir à ce qui bouge, évolue. La télévision hypertrophie le système attentionnel.
Ce phénomène est d'autant plus important, si vous êtes adepte du ‘zapping’ !
En effet, cette tendance empêche totalement le cerveau de se fixer sur une chose et diminue donc le pouvoir de concentration.
Troubles du sommeil
Contrairement à ce que l’on croit parfois, la télévision n’aide pas à dormir. Au contraire !
Si la population manque en moyenne d’1h10 à 2h de sommeil par nuit, c’est en grande partie dû à la télévision. Les raisons invoquées sont :
Mortalité précoce
Selon une étude australienne publiée en 2011, chaque heure passée devant la télévision réduirait de 22 minutes l’espérance de vie.
A partir de 6 heures par jour, c’est 5 ans de vie en moins au final !
Explication : des chercheurs ont analysé le mode de vie de 11 000 adultes. Diabète, obésité, inactivité physique… Au vue de ces facteurs, ils en ont conclu que regarder la télévision augmentait la mortalité, donc réduisait l’espérance de vie.
Diminution du nombre de rapports sexuels
Le sexe est omniprésent sur le petit écran, or la télé ne reflète pas la réalité et le petit écran s'avère néfaste à la santé sexuelle du couple...
Des recherches menées à l'INSERM montrent qu'un poste de télévision dans la chambre à coucher diminue le nombre de rapports sexuels.
Pourquoi ?
Risque d’infarctus
Le risque d’infarctus s'accroît si vous regardez la télévision plus de deux heures par jour.
Après avoir suivi plus de 4500 personnes pendant quatre ans, des chercheurs britanniques ont conclu que regarder la télévision plus de deux heures par jour augmentait le risque d’infarctus.
La mortalité était en fait 48% plus importante chez les individus passant plus de quatre heures par jour devant un écran (travail exclu) que chez ceux y passant moins de deux heures.
La cause probable de ces résultats inquiétants : l’inactivité. Quand on ne bouge pas, on augmente ses risques de cholestérol, de triglycérides, de diabète, de surpoids… que des facteurs augmentant le risque de maladies cardiovasculaires !
Risque d'obésité
2 heures de télévision par jour multiplie le risque d’obésité par 3 chez le jeune enfant et par 1,5 chez l'adolescent !
En outre, les études montrent que 8 enfants obèses sur 10, le reste à l’âge adulte.
Et malheureusement qui dit 'obésité', dit bien souvent 'cholestérol', 'diabète', 'hypertension'… et augmentation du risques de maladies cardiaques (infarctus, AVC…).
Quelles sont principales raisons ?
Augmentation du diabète de type 2
Chaque période de deux heures passées devant la télévision augmenterait de 20% le risque de diabète de type 2, non insulino-dépendant : chiffre établi lors d’une méta-analyse regroupant plusieurs études publiées entre 1970 et 2011.
Cette même recherche a par ailleurs confirmé une augmentation du risque de maladies cardio-vasculaires et de mortalité associé à la télévision.
Rappel: le diabète de type 2 se caractérise par une hyperglycémie chronique (trop de sucre dans le sang). Elle est due à une sécrétion trop faible d'insuline (hormone qui régule la glycémie) par le pancréas.
Risque d'obésité infantile
Une heure de télévision par jour serait suffisant pour qu'un enfant de 5 ans devienne obèse, d'après une nouvelle étude scientifique américaine menée entre 2011 et 2012. En revanche, l'ordinateur n'aurait pas d'effet néfaste sur le poids des enfants.
L'étude a été menée par des chercheurs de l'université de Virginie. Ces derniers ont étudié les mensurations (taille et poids) de 11 113 enfants âgés de 5 ans entre 2011 et 2012. Les parents ont ensuite été interrogés sur les habitudes de leurs enfants envers la télévision et l'ordinateur, ainsi que sur leurs origines socioprofessionnelles et ethniques.
Ainsi, après analyses, l'étude stipule qu'un enfant passant au moins une heure devant la télévision a un risque d'obésité de 58 à 73% supérieur à celui encouru par ceux qui la regardent moins de 60 minutes. Le risque de surpoids est quant à lui augmenté de 50 à 60%.
Réduction de notre intellect
ans son livre « Brain Building in Just 12 Weeks », Marilyn Vos Savant explique que la télévision réduit notre capacité à penser de manière rationnelle. En effet, comme cela a été démontré par de nombreuses études :
Augmentation des actes violents
Les garçons seraient plus influencés que les filles... En regardant dans le détail, les scientifiques ont constaté que les garçons semblaient plus influencés que les filles par le petit écran. Ainsi, toujours entre 16 et 22 ans, les spectateurs masculins à plus de trois heures par jour étaient 45,2 % à avoir commis des actes violents contre 8,9 % pour ceux qui ne restaient pas plus d'une heure. En revanche, pour ces demoiselles les pourcentages étaient respectivement de 2,3 % et 12,7 %. Celles-ci semblent donc beaucoup moins agressives de manière générale, mais paraissent victimes aussi de la même influence de la télévision.
Attention, les auteurs n'accusent pas directement la télévision d'engendrer la violence ! Ils ne font que constater une corrélation entre les deux phénomènes.
(Etude réalisée auprès de 707 familles américaines, sur une durée de 17 ans, de 1983 à 2000 : âge moyen lors du premier entretien 16 ans).
Augmentation du risque d'alcoolisme
Chez l'individu consommant de l'alcool, le seul fait de voir des personnes boire de l'alcool à la télévision stimule l'envie de boire.
Les études montrent par exemple, que les individus ayant vu une vidéo avec de l’alcool boivent généralement deux fois plus d’alcool après le visionnage et si on leur en propose, que ceux ayant vu la même vidéo mais sans alcool.
En outre, à la télévision l'alcool apparaît dans des contextes positifs suggérant le plaisir, la réussite sociale, l'absence de risque...
La répétition de ce type de message imprègne nos représentations au niveau le plus inconscient et favorise la consommation d'alcool.
Augmentation du tabagisme
Regarder la télévision régulièrement augmente le risque de devenir fumeur de tabac ou de fumer (et ceci et d'autant plus vrai, si on est déjà fumeur. Rappel : La cigarette tue davantage que les maladies cérébro-vasculaires ou le sida).
Un tiers des fumeurs chroniques le serait devenu à cause de la télévision et les études ont démontré que le simple fait de voir un tiers fumer à l’écran créait une pulsion de consommation !
Les marques de cigarettes n’ont pas le droit de faire de publicité à la télévision mais la cigarette apparaît via les films et les séries télévisées. Inconsciemment notre cerveau enregistre ces images positives associées au tabac ce qui a pour effet d'influencer notre esprit critique et notre consommation.
Les sans-télé...
Près de 2 millions de Français ont choisi de renoncer au petit écran. Mais qui sont-ils ?
Les raisons
Pour quelles raisons n'ont-ils pas la télé ?\n\nSouvent décrié, le petit écran représente souvent, aux yeux des sans-télé :
Indice n°18
TexteIndice n°19
TexteIndice n°20
TexteIndice n°21
TexteIndice n°22
TexteIndice n°23
TexteIndice n°24
TexteIndice n°25
TexteIndice n°26
TexteIndice n°27
TexteIndice n°28
TexteIndice n°29
TexteIndice n°30
Texte
La télévision pourquoi pas ?
Différentes raisons de ne pas regarder la télévision...
Les effets de la télévision aux USA...
Sous-titré en français...
Toute similitude avec la France serait fortuite...
Intervention radiophonique : à force de trop regarder la télé, ça va mal finir !
Violence à la télévision : interdire la télé pour les enfants...
Bernard Croisile est neurologue, spécialisé dans les troubles de la mémoire. Selon lui, la Tv et les jeux vidéos ne sont dangereux que s'ils diffusent des images violentes.
Temps de cerveau disponible - Les médias de masse...
Pour mieux comprendre la logique et la manipulation des médias de masse...
Conférence très intéressante :
TV Lobotomie - La vérité scientifique sur les effets de la télévision... Pour les spécialistes, tel Michel Desmurget, il n'y a plus de doute : la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l'attention, l'imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l'alcoolisme, la sexualité, l'image du corps, le comportement alimentaire, l'obésité et l'espérance de vie.
Rien à signaler.
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Bon voyage ! |