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Les points cleés pour exercer le métier de formateur
Devenez formateur, enseignant : l'essentiel pour enseigner et aborder les métiers de la formation pour adultes
cours de maths

 

Devenir formateur professionnel et développer une activité de formation auprès des adultes

Points clefs du métier de formateur...

Devenir formateur et perdurer dans ce métier nécessite de prendre en compte un certain nombre d'éléments que nous essayons modestement de recenser ici. Une sorte d'inventaire à la Prévert pour amélioer ses pratiques et développer ses compétences...

1- Se connaître et connaître son marché

Pour réussir et durer dans ce métier, il faut apprendre à bien se connaître : quelles sont mes motivations, dans quelles conditions je veux pratiquer mon métier ? En fonction de mes bagages et de mes envies, je vais devoir choisir entre ma liberté d'action et mon besoin de sécurité. Dans cette perspective, je dois opérer des choix et opter pour la catégorie de formateur à laquelle je veux appartenir :

  • le formateur au sein d'une entreprise qui forme ses collègues ou les clients de la société,

  • le formateur qui travaille pour le compte d'un organisme de formation qui se charge d'obtenir les contrat, de l'organisation et du matériel pédagogique.

  • Ou encore, le formateur indépendant qui exerce pour son propre compte, choisit sa clientèle, son rythme de travail, crée son contenu pédagogique, trouve ses clients et qui doit parfois combiner avec un autre emploi complémentaire.

Bref, entre liberté et besoin de sécurité professionnelle et financière, il faut parfois choisir et trouver le juste équilibre. Mais quel que soit mon choix, il y a un préalable indispensable : l'étude de marché. Nous ne sommes pas au pays des bisounours et la compétition est parfois rude pour se faire sa place.

Pour éviter la précarité et sécuriser son emploi, il vaut mieux prévenir que guérir. Etudier le marché, suppose d'analyser finement la concurrence, sa zone géographique, les clients potentiels et ses besoins. Il faut également faire le point sur ses atouts, ses spécificités, ses valeurs ajoutées, ses faiblesses, ses limites (financières, compétences, valeurs, éthiques, maîtrise du cadre juridique et réglementaire de son domaine...).

Quoi qu'il en soit, pour faire sa place sur le marché, il faut porter un regard lucide sur soi, et sur le marché visé. Ne pas faire de plan sur la comète. Je dois me former si j'en ai besoin, et être prêt à évoluer et même parfois à transiger sur mes valeurs et mon éthique. En entreprise, en organisme de formation ou à mon compte, je dois maîtriser mon environnement, évoluer avec lui et le comprendre intimement, pour en épouser les différente formes et mieux m'y adapter.

2- Développer sa clientèle pour prospérer

Une des qualités premières du formateur est d'être un bon vendeur. Il faut être capable de se vendre soi, mais également son projet. Il faut convaincre de la pertinence de la formation, défendre son approche pédagogique auprès de ses collègues, son entreprise, son organisme de formation, l'état, la région, les collectivités.

Pour obtenir des mandats de formation réguliers et en faire une activité principale, il me faut développer mes compétences commerciales, entretenir mes contacts (clients et décideurs), développer et comprendre mon réseau, prospecter de nouveaux clients. L'anticipation est de mise dans le métier du formateur. Pas le temps de se reposer sur ses lauriers, il faut aller de l'avant et faire de la prospective...

3- Se former pour évoluer

être formateur, ne s'improvise pas totalement. Il vaut mieux avoir de solides bases en pédagogie et notamment en andragogie, pour se lancer, développer son activité et faire évoluer ses pratiques professionnelles. Votre capital, c'est vous.

Maîtriser les techniques d’animation de groupe, ou de celles liées au tutorat individuel est un impératif pour exercer ce métier de manière professionnelle. Mais ce n'est pas tout, être formateur s'est également développer ses connaissances en psychologie, pour gérer les différentes personnalités et styles d’apprentissages, ou pour traiter les situations difficiles qui se présentent parfois lors d’une prestation de formation. Rome ne s'est pas faite en un jour, et mon apprentissage de la nature humaine (qui est le cœur du métier de formateur) ne fait que commencer.

 

4- Suivre les évolutions technologiques

Même si l'ordinateur n'est encore près de remplacer le formateur, la technologie avance ainsi que les attentes des apprenants. Sans courir après les dernières avancées technologiques, vos futurs clients s'attendent néanmoins à ce que vos pratiques soient en accord avec l'esprit du temps, en matière de transmission des connaissances. Dans ce domaine, il faut faire le tri entre l'indispensable et l'accessoire. Entre les outils gadgets et ceux qui représentent une véritable avancée en matière d'apprentissage. Soyez donc prêt à intégrer de nouveaux outils dans votre pratique professionnelle en faisant une veille technologique dans votre domaine de compétence, en expérimentant de nouveaux outils. Gardez en tête, qu'un bon formateur à de bons outils.

5- être expert de mon domaine

Pour devenir formateur, il faut être expert dans un ou des domaines particuliers. La maîtrise théorique alliée à une expérience concrète du terrain sont les atouts indispensables pour réussir. Les apprenants s’attendent à ce que je maîtrise parfaitement mon sujet, que j'en connaisse les dernières évolutions et que je puisse fournir de nombreux exemples et des conseils pratiques qui donneront vie et corps à mes formations.

 

6- Bien analyser ma formation

Des compétences à acquérir bien identifiées sont essentielles pour définir clairement les objectifs à atteindre et les chemins à emprunter pour y parvenir. Toutes informations entourant le contexte de la formation sont utiles à connaître pour déterminer la portée et les enjeux de la formation, déterminer les moyens pédagogiques adéquats et être en adéquation avec les exigences de l'entreprise cliente et les attendus des apprenants.

Bref, je dois savoir où je mets les pieds, pour savoir comment m'y prendre et quelle direction je dois emprunter. Avant même d'entrer dans la salle de cours, il faut analyser les besoins des participants et définir précisément les compétences qu'ils souhaitent acquérir. Plus les objectifs de formation seront bien définis, plus il me sera facile d'évaluer mes objectifs et de définir l'ensemble des compétences et des savoirs à acquérir au cours de la formation.

 

7- Varier les approches pédagogiques

Une fois que les objectifs, les compétences à acquérir, le public cible (nombre, niveau, attente...) et les enjeux sont clairement définis, il faut passer à la mise en œuvre. Compte tenu que l'on ne connaît pas à l'avance le profil des participants, le mieux et de varier les approches pédagogiques. L'apprentissage n'est pas univoque et les apprenants ont différentes manières d'apprendre, dont il faut tenir compte au moment de la conception de sa formation.. Aussi, afin de s'adapter au plus grand nombre, il vaut mieux recourir à différentes approches pédagogiques et envisager différents scenarii de formation.

Garder le cap sur les objectifs de formation et ne pas essayer de tout dire d'emblée. En premier lieu, il faudra balayer globalement les différents objectifs de la formation, définir ses enjeux, ses évaluations éventuelles, ses attendues, ses pauses, son organisation, ses démarches pédagogiques... Il faut rassurer, répondre aux questions éventuelles, … Bref, il faut sécuriser les apprentissages et les apprenants.

Etudes de cas, exercices pratiques, jeux de rôle, mise en situation, exemples concrets et variés viendront agrémenter et ponctuer les apports de connaissances théoriques : on retient mieux lorsque l'on a les moyens, de mettre en pratique ce que l'on a appris, et de mettre en action ses savoirs.

 

8- Varier les rythmes et organiser des échanges productifs

Pour la plupart des formations, le rythme est sensiblement le même : présentation de la théorie, suivie d'une mise en pratique, validation des acquis, et finalement passage au bloc de savoir suivant.

Néanmoins, même si ce schéma peut être valide, il faut veiller à dynamiser ma formation et éviter l'ennui. Eviter les scenarii répétitifs et varier les techniques d'animation et les approches pédagogiques, alterner les travaux en petits groupes et les cours ex cathedra, sont de bons moyens de rythmer différemment ma formation. De la même manière, des supports variés, dynamiques et stimulants permettent de briser la routine et peuvent présenter une alternative intéressante à l’exposé magistral.

Outre le rythme, il faut essayer de distribuer la parole, notamment dans les formations continue où les adultes en formation ne sont pas vierge de tout savoir. Utilisez leurs savoirs, leurs connaissances, leurs expériences, pour apporter d'autres éclairages, d'autres vécus. Cette approche plus sociale de la formation aidera les différents participants à faire des liens avec ce qu'ils connaissent déjà et valorisera les connaissances et les expériences de ceux qui apportent leurs témoignages : la formation sera considérablement enrichie par le savoir et les expériences des participants.

Dans la même perspective, d'échanges sociaux productifs et de variation des rythmes de la formation, je dois prévoir des plages réservées à des périodes d’échanges structurées entre les participants et des temps pour répondre plus longuement aux questions. Soyez rassuré, le formateur n'est pas Dieu et ne peut répondre à toutes les questions : d'abord, je n'ai pas la science infuse et d'autre part, je ne peux répondre aux questions qui demanderaient un développement trop long et qui dépasseraient de loin les objectifs fixés de ma formation... Néanmoins, je peux donner des pistes, donner accès à des ouvrages ou des sites spécialisés... ou tout bonnement assumer le fait que je ne sache pas (ne vous inquiétez pas les participants ne s'attendent pas à ce que vous sachiez tout sur tout).

A vous de trouver le bon équilibre entre variation des rythmes, des techniques, des outils et des approches pédagogiques et les moments d'échanges avec les participants.

 

9- Gérer la logistique

Avant d'entrer en scène, le formateur fera nombre de répétitions afin de s'assurer de la validité et de l'efficacité de sa prestation. Si technique il y a, il faut préalablement à ma formation m'assurer de son fonctionnement et ma maîtrise de son maniement..

Le jour J, au moment de la grande représentation, il faut que j'arrive en avance dans la salle afin de tout préparer et tester le matériel. Un changement de salle de dernière minute, un équipement en panne, cela arrive plus souvent qu’on ne le pense. Je dois être capable de m’adapter rapidement et même de déployer un plan B sur le pouce, sans que la qualité de ma prestation en souffre.

 

10- Quelques qualités à posséder

    • Bonne humeur, humour, positivité

    • Sens de l’adaptation, flexibilité, polyvalence

    • Respect des autres, générosité, humilité

    • Empathie, écoute, patience

    • Rigueur, professionnalisme

    • Charisme, passion, dynamisme


11- Mesurer les performances de la formation

Bien entendu il existe de nombreuses façons de mesurer l'efficacité d'une prestation de formation (test initial, évaluation formative, sommative, évaluation à chaud ou à froid...). Si tous les formateurs pensent à mesurer la satisfaction des apprenants, à chaud immédiatement après le cours, celle-ci ne constitue que la première étape du processus.

Pour aller plus en avant, et déterminer si les apprenants ont réellement acquis de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences, on peut également mettre en place des tests avant et après ta formation pour mesurer leur progression. Mais selon les objectifs fixés à la formation, il faut parfois s'assurer que ces derniers soient véritablement intégrés dans les pratiques professionnelles dans le milieu de travail considéré, auquel cas, il faut définir à l'avance un protocole d'évaluation à froid (avec le client et les apprenants).

Selon les objectifs visés, mesurer les changements occasionnés par une formation n'est pas chose facile à analyser et à mettre en place (qui va mettre en place cette évaluation, quand , comment, …) et peut comporter de nombreuses dimensions (sociale, comportementale, technique...). Néanmoins, c'est ce type d’évaluation qui intéresse vraiment le manager (ou l'apprenant) quand il cherche à évaluer le retour sur l’investissement d’une formation.

Cependant, pour opérer de véritable changement de comportement, transférer de nouveaux savoir dans sa pratique professionnelle, installer de nouvelles habitudes de travail, cela suppose parfois plus qu'une simple formation délimitée dans le temps. C’est pourquoi de nombreux formateurs proposent également en prolongement de l'acte de formation, du coaching qui s'organise concrètement autour d'une banque d’heures à utiliser pour accompagner les apprenants dans la mise en œuvre de leurs nouveaux outils ou nouvelles compétences.

12- Se développer personnellement

Pour tenir sur la durée, faire évoluer et améliorer ses pratiques et ses connaissances, le formateur est tenu de se former régulièrement. Il faut bien entendu mettre à jour les connaissances de ma thématique, mais également me fixer des objectifs pour améliorer mes pratiques pédagogiques et développer mon expertise de l'environnement professionnel.

Ainsi, régulièrement, afin de renouer avec la pratique du métier, nombre de formateurs agissent en parallèle comme consultants. De la même manière, nombre de formateurs consacrent une partie de leur temps, au développement personnel afin de mieux se connaître et améliorer leurs pratiques de formateur.

Sites à consulter

 

 

Bon travail à tous et à toutes...